Route Tadjourah-Balho: Le Fonds koweïtien consent un prêt de 52,2 millions de dollars

En marge des travaux du 3ème Sommet Afrique-Monde Arabe, le chef de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, et le directeur général du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), Abdulwahab Al -Bader, ont paraphé mardi dernier à Koweït-city un accord de prêt. D’un montant de 15 millions de dinars koweïtiens, soit l’équivalent de 52,2 millions de dollars américains, cette ligne de crédit est destinée au projet de construction de la route Tadjourah-Balho, dénommée aussi route Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah.

Le chef de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, et le directeur général du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), Abdulwahab Al -Bader, ont signé mardi dernier à Koweït-city un accord de prêt. La conclusion de ce protocole d’accord est intervenue en marge du 3ème Sommet Afrique-Monde Arabe.

D’un montant de 15 millions de dinars koweïtiens, soit l’équivalent de 52,2 millions de dollars américains, l’enveloppe est destinée au financement des travaux de construction de la route Tadjourah-Balho, dénommée aussi route Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah.

L’octroi de ce prêt vient ainsi compléter une précédente ligne de crédit accordée en 2010 par le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA) dans le cadre de ce projet.

L’annonce de la nouvelle devrait réjouir les élus locaux et les populations des régions de l’intérieur, situées au nord du pays. Car le projet de construction de la route Tadjourah-Balho vise au décollage économique de la région de Tadjourah.

Le chantier est une étape essentielle dans la perspective de la mise en service du corridor nord, censé relier la ville blanche de Tadjourah et celle éthiopienne de Mekelé de l’autre côté de la frontière.

Son aboutissement devrait décongestionner le trafic routier au niveau des ports de Djibouti et de Doraleh. Idem, le projet de route Tadjourah-Balho répond au souci des autorités nationales de renforcer les capacités d’infrastructures routières du pays dans l’optique de l’intégration régionale.

Bref, le second prêt de 52,2 millions de dollars américains du FKDEA donne au gouvernement les moyens de ses ambitions pour faire de Djibouti la plaque tournante des échanges commerciaux entre le marché commun régional, plus connu sous acronyme anglais de COMESA et fort d’environ 400 millions de consommateurs, et le continent asiatique.

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