Recensement du cheptel national

Le ministère de l’Agriculture et la FAO viennent de lancer un projet intitulé « Développement méthodologique pour un recensement du cheptel national ». Ce projet consistera à recueillir toutes les données nécessaires sur les réalités du monde rural djiboutien afin de pouvoir mettre en œuvre des actions réalistes et optimales.

Sous le patronage du ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Elevage et de la Pêche, chargé des Ressources Halieutiques et avec la collaboration du Commissariat au Plan et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), un atelier de lancement du projet de «Développement Méthodologique pour un recensement du cheptel national », a eu lieu hier au Kempinski palace.

Cette réunion a eu lieu en présence de la Représentante résidente de la FAO à Djibouti, Mme Emmanuelle Guerne bleiche, du Directeur de l’Elevage et des services vétérinaires, Dr. Moussa Cheick Ibrahim, du Directeur de la DISED, Idriss Ali sultan ainsi que d’un parterre de personnalités issues de l’administration publique.

Le Projet « Développement de méthodologie pour un recensement National du cheptel Animaux » est donc officiellement lancé. De quoi s’agit-il au juste? D’un recensement du cheptel (nombre, composition, distribution spatiale) pour la prise de décisions et la planification ciblée.

Du fait de la sécheresse, les pasteurs djiboutiens changent fréquemment de sites, d’où la difficulté d’entreprendre un recensement du bétail sans localisation précise des ménages.

Dans son mot d’ouverture, la représentante résidente de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), à Djibouti, Mme Emmanuelle GUERNE BLEICHE a insisté sur « l’importance de posséder des données fiables des réalités du monde rural, pour mieux planifier, gérer et mettre en œuvre des actions de soutien réalistes et optimales ».

Le Directeur de la DISED qui était hier sur la même longueur d’onde de la représentante de la FAO a lui aussi exprimé le besoin de données statistiques qui ‘’font énormément défaut à tous les niveaux dans le système statistique national’’.

Ainsi au cours de l’atelier d’hier, les organisateurs ont projeté une présentation d’un relevé aérien des pays limitrophes, notamment le Somaliland voisin. Ce procédé a permis de prendre acte de la manière de procéder pour conduire un recensement du cheptel.

Il a été proposé d’utiliser un relevé aérien afin de cibler plus précisément les ménages par le système de positionnement géographique. Et de fournir une indication photographique des exploitations d’élevage, de cartographier les différentes pratiques de production, le type d élevage avec l’appui de la technologie pour permettre une efficacité et une précision sans faille.

Vers la fin de l’atelier, divers intervenants issus de la direction des statistiques et de la direction de l’élevage ont pris la parole.

Sadik Ahmed

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