Au grand bonheur des Tadjourois, la pêcherie de la ville blanche qui avait cessé ses activités ces derniers temps, vient de renaitre de ses cendres sous la houlette du jeune et dynamique Bourhanta Abdoulkader.
En effet, découragés par leur faible rendement, les pêcheurs avaient déserté la pêche pour chercher d’autres opportunités. Ce qui avait entrainé la pénurie de poisson dans la ville blanche.
Les grands consommateurs comme les restaurants de la place s’approvisionnaient à partir du marché d’Obock où les pêcheurs sont mieux organisés. C’est dans ce contexte que Bourhanta a organisé les pêcheurs de la ville blanche, en mettant sur pied un nouveau comité de gestion et en sollicitant le concours de partenaires pour relancer ce secteur d’activités.
D’ailleurs, l’aide ne s’est fait pas attendre. Les FFDJ ont financé la rénovation totale de la pêcherie dont les travaux sont en cours de réalisation.
De son côté, le ministère de l’agriculture a consenti une assistance matérielle et technique qui s’est traduite par un don de matériels et d’équipements pour la conservation et la commercialisation ainsi qu’une formation visant à renforcer les capacités d’encadrement de l’association des pêcheurs.
Ainsi, petit à petit, la pêcherie de Tadjourah renaît des ses cendres. Certes, le défi est immense mais grâce à la volonté du nouveau président de l’association des pêcheurs de Tadjourah en la personne de M. Bourhanta, l’espoir est permis.
Sérieux et très engagé, ce dernier semble déterminé à mettre sur pied une véritable organisation capable d’accroitre la production, de générer des emplois et par conséquent d’améliorer les conditions de vie des pêcheurs de la ville blanche.
HA