Il était une fois les « sables blancs »

Par cette matinée exceptionnelle du 23 octobre à plus d’un titre, la ville blanche, comme à l’accoutumée, a réservé un accueil chaleureux aux plus hauts responsables du pays.

Lorsqu’un Chef d’Etat se déplace pour inaugurer un lieu, il est évident qu’il attache une importance particulière à l’évènement. Avec l’inauguration de « SOS » Village Tadjourah et celle de la plage « des Sables blancs », les Djiboutiens ont eu l’occasion de joindre l’utile à l’agréable.

Après les discours emprunts d’émotion, prononcés par les différentes personnalités à l’endroit du village des orphelins, les invités avec à leur tête son excellence IOG se sont rendus à la plage des « Sables blancs ».

Accueilli par le propriétaire des lieux, M. Omar Houssein et ses employés, les heureux « élus » ont apprécié non seulement l’excellent repas servi mais surtout le cadre féerique de l’endroit.

Au pied d’une falaise, une mer couleur d’émeraude vous tend les bras. Foulant un sable doré et fin, vous avez l’occasion de prendre un bain dans une mer vierge de toute pollution (pour combien de temps ?). Même ceux qui ne savent pas nager barbotent et prennent un plaisir non dissimulé.

Les nouvelles installations composées d’un bâtiment renfermant une salle de conférence, un vaste restaurant animé par un chef asiatique, une cuisine dernier cri. Un peu plus loin, clou de l’inauguration, une villa VIP.

A tout seigneur, tout honneur, c’est le président de la République en personne qui y a dormi pour la première fois inaugurant pour ainsi dire ce joyau. Après une matinée encore chaude pour la saison, tout le monde a apprécié la magie de cette plage qui n’a pas volé son nom.

La République de Djibouti a souvent été victime des écrivains français célèbre (J. kessel , H. de Monfred) qui, la colonisation aidant, ont souvent insisté sur le climat aride du pays.

Depuis l’indépendance, les Djiboutiens qui n’ont pas eu le loisir de faire du tourisme pendant 120 ans, ont découvert l’arrière-pays qui renferme des trésors inestimables. Tout le monde sait aujourd’hui que notre pays est un livre ouvert pour les géologues ou autres spécialistes des volcans.

Après cette digression d’un ex-colonisé, revenons à la réalité. M. Omar Houssein, peu connu du public est un quinquagénaire robuste qui gère d’une manière irréprochable l’énergie électrique dans le nord du pays.

Mettant à profit la connaissance de la région et de ses habitants, il s’est lancé très tôt dans le tourisme. S’il n’a pas encore fait fortune, il est certainement un pionnier émérite.

Nous espérons que son exemple servira les générations futures. Les quelques campements touristiques que l’on voit au bord du golfe de Tadjourah sont un signe encourageant pour la promotion du tourisme Djiboutien.

Nous avons essayé de l’interviewer sur ses motivations. Peu loquace en public, bien que redoutable débateur en privé, il préfère les actes aux paroles. Il a plutôt l’air de dire : «interrogez mon œuvre qui parle d’elle-même ».

Curieux de connaitre les sentiments des intéressés, nous nous sommes adressés à M. Mohamed Ali, vice-président de l’Assemblée Nationale, pour nous parler de l’évènement.

Chehem Hassan-de la Nation

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