Les participants de l’atelier, qui s’est ouvert hier au palais du peuple, ont pris acte du ton alarmiste des propos que le ministre de l’Environnement a tenus devant eux. Ainsi, M. Balala a d’emblée évoqué les défis majeurs que les changements climatiques véhiculent pour l’humanité toute entière. Un certain sens des réalités lui a valu de mettre en exergue la vulnérabilité des pays en développement, dont le nôtre, face aux conséquences dramatiques des changements climatiques.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement, Mohamed Moussa Ibrahim Balala, a procédé hier au palais du peuple au lancement de l’atelier consacré au projet de mise en œuvre des technologies d’adaptation dans les écosystèmes fragiles des plaines centrales de Djibouti.
L’ouverture de ces assises de 2 jours a pu se faire grâce au soutien de l’agence locale du Programme des nations unies pour le développement(PNUD).
L’événement a vu la participation a vu la participation, du secrétaire général du Ministère de l’Environnement, Dini Abdallah Omar, des cadres supérieurs et techniciens de différents ministères sectoriels, des représentants d’agences onusiennes, des responsables des préfectures et élus locaux des régions de Dikhil et de Tadjourah, et des leaders de la société civile.
Les uns et les autres ont pris acte du ton alarmiste des propos que le ministre de l’Environnement a tenus devant eux.
Ainsi, M. Balala a d’emblée évoqué les défis majeurs que les changements climatiques véhiculent pour l’humanité toute entière.
Un certain sens des réalités lui a valu de mettre en exergue la vulnérabilité des pays en développement, dont le nôtre, face aux conséquences dramatiques des changements climatiques.
C’est dire le caractère opportun du démarrage des travaux du présent atelier. Lequel rentre dans le cadre de la mise en œuvre des activités prioritaires découlant du programme d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques.
Le dit-programme a montré que les populations rurales sont victimes de sécheresses récurrentes. Car ces aléas naturels déciment le cheptel et, par la même occasion, aggravent la pauvreté.
Dans le contexte du changement climatique, l’élevage extensif n’est plus viable selon les avis concordants des experts nationaux et onusiens.
C’est pourquoi le Ministère de l’Environnement met en œuvre différents projets d’adaptation dont l’objectif est de permettre aux populations rurales d’adopter un nouveau mode de production grâce auquel elles pourraient mieux résister aux aléas climatiques.
Exemple concret à l’appui : un projet de protection des écosystèmes de sauvage sera exécuté sur la plaine de Hanlé dans la région de Dikhil et à Tadjourah.
Celui-ci ce vise au renforcement de la résilience des communautés rurales cibles face aux aléas climatiques dont les formes les plus courantes sont des vagues de chaleur, des vents forts, des sécheresses récurrentes, des précipitations diluviennes, inondations, et des glissements de terrains.
Autres priorités : le Ministère de l’Environnement prévoit de mener à bien des ouvrages susceptibles de protéger les écosystèmes contre d’éventuelles inondations, des travaux de réhabilitation des écosystèmes dégradés.
Tous ces projets poursuivent le même but, celui qui est d’assurer la préservation des moyens de subsistance durables et résilients.
Cela suppose au préalable de promouvoir le renforcement des capacités institutionnelles, la mise en place d’activités génératrices de revenu et donc la création d’emplois temporaires qui devraient booster l’économie locale.
Dans ces conditions réunies, le gouvernement djiboutien en général et le département ministériel de l’environnement en particulier tablent sur une amélioration du quotidien des populations vulnérables.
Mohamed Chakib